Linéaires de pistes, voiries et pistes dans la région de Ziguinchor entre 2016 et 2022

L’examen de l’indicateur relatif aux linéaires de pistes réhabilitées, tel que rapporté dans le cadre du Système d’Information Économique Territoriale (SIET), révèle une tendance positive notable. De manière spécifique, les données indiquent une augmentation de 43 à 54 kilomètres de pistes réhabilitées entre 2016 et 2019. Cette progression, significative en elle-même, est cependant marquée par des inégalités géographiques. En effet, une analyse plus fine montre que le département de Bignona bénéficie d’une part plus importante de ces améliorations par rapport aux départements de Oussouye et Ziguinchor, suggérant des disparités dans l’allocation des ressources et des efforts de réhabilitation.

Concernant l’indicateur sur les linéaires de voiries urbaines construites, une avancée impressionnante est observée. Les chiffres sont éloquents : une augmentation de 1,2 à 24 kilomètres, représentant une croissance de 95%. Cependant, cette expansion n’est pas uniformément répartie entre les départements. Une comparaison approfondie révèle que le département de Bignona excelle à nouveau dans ce domaine, surpassant Ziguinchor et Oussouye en termes de développement des voiries urbaines.

En ce qui concerne les linéaires de routes nationales réhabilitées, une amélioration significative de 67% est enregistrée entre 2016 et 2021. Toutefois, cette évolution positive présente également des nuances régionales. Les données indiquent que le département de Ziguinchor se distingue par rapport aux départements de Bignona et Oussouye en termes de volume de routes nationales réhabilitées, ce qui pourrait refléter des priorités ou des besoins spécifiques dans l’infrastructure régionale.

Pour les routes départementales réhabilitées, les chiffres témoignent d’une évolution favorable, avec une augmentation de 15 à 23 kilomètres entre 2019 et 2021. Cette tendance positive est cependant plus marquée dans le département de Bignona, comparativement aux autres départements. Ce schéma récurrent de concentration des améliorations dans certaines zones soulève des questions importantes sur la planification et la répartition des ressources au sein de la région.