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L’analyse des données relatives aux indicateurs des routes départementales dans la région de Kolda, telles que collectées par le Système d’Information Économique Territoriale (SIET), révèle une remarquable stabilité entre 2016 et 2022. Durant cette période, la longueur totale des routes départementales construites est restée fixée à 204 kilomètres. Cette constance, loin d’être anodine, reflète une stagnation dans les efforts de développement des infrastructures routières à l’échelle départementale sur une période de six ans.
Concernant les routes nationales dans la même région, un constat similaire de stabilité est observé. La longueur totale de ces routes est restée inchangée à 360 kilomètres entre 2016 et 2022. Cette uniformité sur une période aussi étendue soulève des questions sur les politiques d’investissement et de développement infrastructurel à l’échelle nationale dans la région.
Par ailleurs, pour les routes régionales et les voiries urbaines, les données indiquent également une absence de variation. Depuis 2016, les routes régionales conservent une longueur totale de 551 kilomètres, tandis que les voiries urbaines demeurent à 73 kilomètres. Cette invariabilité suggère une politique de maintenance plutôt que d’expansion des infrastructures existantes dans ces deux catégories.
Néanmoins, une disparité notable est observée entre les différents départements de la région. Les routes départementales et nationales sont plus développées dans le département de Vélingara par rapport à Kolda et Medina Yoro Foulah. Inversement, les routes régionales sont plus présentes dans le département de Medina Yoro Foulah comparé aux autres. Cette répartition inégale des infrastructures routières entre les départements peut refléter des priorités différentes en matière de développement ou des contraintes géographiques et économiques spécifiques à chaque département.
En conclusion, l’ensemble des données sur le kilométrage des routes dans la région de Kolda indique qu’il n’y a pas eu de nouvelles constructions de routes depuis 2016, soulignant ainsi un certain immobilisme dans le développement des infrastructures routières régionales au cours de cette période.