1. Infrastructures de santé

• Infrastructures de santé dominées par les cases de santé et les postes de santé

La région de Ziguinchor compte trois hôpitaux de référence de niveau 1, localisés tous dans le département de Ziguinchor et plus précisément dans la commune de Ziguinchor.

Tableau : Infrastructures publiques des départements de la région de Ziguinchor

Source : ONDDL, 2018, calculs effectués en interne.

Ces infrastructures sanitaires sont composées à 42,79% de cases de santé et à 24,89% de postes de santé complets. Les structures publiques sont réparties suivant les 5 districts sanitaires que sont Ziguinchor, Oussouye, Bignona, Thionk Essyl et Diouloulou.

Sources : ONDDL 2018, calculs effectués en interne.

Ce dispositif sanitaire est complété par des structures privées de santé constituées en majorité de postes de santé et d’officines de pharmacie.

Tableau 2 : Infrastructures privés des départements de la région de Ziguinchor

Source : ONDDL 2018, effectués en interne.

Ces infrastructures privées sont dominées par les postes de santé qui représentent les 68,55%, et les officines de pharmacie à hauteur de 20,75%.

Source : ONDDL 2018, calculs effectués en interne.

Les autres structures non hospitalières de santé de la région sont :

• La Pharmacie Régionale d’Approvisionnement (PRA): spécialisé dans l’approvisionnement en médicaments des autres pharmacies publiques et privées de la région de Ziguinchor.
• La Brigade régionale d’Hygiène: spécialisé dans la surveillance, le contrôle, la répression et l’IEC [1]en matière d’hygiène.
• Deux centres de formation en santé: spécialisé dans la formation initiale et continue des infirmiers et des sages-femmes d’Etat.
• Le Centre Infection Sexuellement Transmissible (IST): spécialisé dans l’appui des personnes vivant avec le VIH et la sensibilisation.
• Le Bureau Régional de l’Education et de l’Information pour la Santé (BEIPS): spécialisé dans l’éducation et l’information à la santé.

[1][1] Information, Education et Communication

2. Couverture des populations en infrastructures publiques de santé 

• Couverture des populations en infrastructures publiques de santé globalement faible selon les normes de l’OMS 
  

  Selon les normes de l’OMS, il faut un hôpital pour 150 000 habitants, un centre de santé pour 50 000 habitants et un poste de santé complet pour 10 000 habitants. 

  Graphique 99 : Couverture en infrastructures publics de santé selon les normes de l’OMS

  Source : ONDDL 2018, calculs effectués en interne.

  La couverture en postes de santé complets est satisfaisante au regard de la recommandation de l’OMS pour les départements d’Oussouye et de Bignona. Par contre, elle l’est beaucoup moins pour la région. Aussi, les couvertures en centres de santé et en hôpital sont encore loin de la recommandation de l’OMS.

  3.Personnel qualifié de santé

  • Un personnel qualifié concentré au niveau des hôpitaux

  Le graphique ci-dessous indique la répartition par département du personnel qualifié des structures de santé.

  Graphique 100 : Personnel clé des structures de santé publique et privée

  Source : ONDDL 2018, calculs effectués en interne.

  Le personnel qualifié des structures de santé dans la région de Ziguinchor est dominé par les médecins qui représentent 43,56% de l’effectif total dont 65% positionnés au niveau des hôpitaux. Les infirmiers viennent en deuxième position et représentent 26%. 

  Graphique 101 : Répartition globale du personnel qualifié

  Source : ONDDL 2018, calculs effectués en interne.

  La majorité du personnel qualifié est concentré au niveau des hôpitaux tous situés dans le département de Ziguinchor

   4. Couverture des populations en personnel qualifié de santé

  • Faible couverture des populations en personnel qualifié selon les normes de l’OMS

  Le graphique ci-dessous indique la couverture en personnel de santé par département selon les normes de l’OMS.

  Graphique 102 : Couverture des populations en personnels qualifiés 

  Source : ONDDL 2018, calculs effectués en interne.

  Globalement, dans la région de Ziguinchor, les médecins et les infirmiers ne couvrent pas tous les besoins de soins en santé selon les normes de l’Organisation Mondiale de la Santé. L’analyse des ratios médecin par nombre d’habitants est établi à 1 médecin, alors que la norme de l’OMS est de 1 médecin pour 10 000 habitants. Le ratio infirmier par nombre d’habitants est établi à 21375, alors que la norme de l’OMS s’établit à 5 000 habitants. Le ratio sage-femme par nombre de femmes en âge de procréation n’a pas été mis en évidence du fait que nous ne disposons pas de statistiques par département du nombre de femmes en âge de reproduction.